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Affichage des articles associés au libellé Poésie

forgeron du bonheur

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 le forgeron du bonheur Abonnez-vous à notre page  YOUTUBE comme le torchon essuie le visage de la table je laisse le vent lécher mes larmes et tarir mes tristesses je bois aujourd'hui  mes verres de bonheur de demain sans une once de pensées à mes plaies vertes et crues encore moins à leurs pansements  car je sais que si la montre porte des aiguilles  c'est pour permettre au temps de recoudre les blessures ©️Florestal le Moine  "Je n'écris pas,  je peins. " Merci de votre visite ! Profitez-en pour vous abonner à nos réseaux sociaux : Instagram :  CLIQUEZ ICI Facebook :  CLIQUEZ ICI

Urgence

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  Urgence  là-haut,  un ciel au visage chagriné console dans la voûte de ses bras une étoile pleurant la mort de sa mère un soleil, borgne, mourant de froidure trépasse  en solitaire comme un cyclope une paupière de noirceur dans l'œil aujourd'hui,  une fleur hier belle comme une femme traîne la dépouille de sa robe desséchée des oiseaux asphyxiés un poisson qui meurt de soif on aura pas, me dit ma voix le temps de cueillir toutes les beautés de l'éternité le monde est en train de mourir c'est maintenant qu'il faut l'aimer ©️Florestal le Moine Je n'écris pas, je peins. Merci d'encourager et partager le travail en réagissant et en propulsant le post autour de vous. #FlorestalLeMoine #cristalmagazine #pyramidart #littératurejeunesse #littératurefrancophone #littératurehaïtienne #poésiecontemporaine #urgence Suivez-nous notre page Facebook : https://www.facebook.com/1021143157913846/posts/5659720634056052/ et sur Instagram : h...

amourégo

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amourégo

Le femmoureux

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 Le femmoureux j'aime beaucoup plus les fleurs qui sont belles comme une femme et moins les femmes qui sont belles comme une fleur j'aime le teint cru frais comme le blouson du cresson il n'y a de plus pure littérature que l'huile de la sensualité entre les lignes non écrites des lèvres nues le regard lampadaire contre l'hiver des cœurs frigidaires il n'y a de plus sacré autel pour sacrifier un baiser  qu'une joue que l'on nous tende  souple et vierge comme celle d'un enfant ni de douceur plus fine que la soie en étant autant éblouissante qu'une étoile que la chère chair seulement  sertie de sa certitude naturelle j'aime les dents solitaires qu'un sourire dévoile et permet d'y voir nul autre artifice que leur blancheur d'Ivoire la splendeur de la femme est dans sa simplicité et le maquillage à outrance est une torture à la beauté Florestal le Moine Merci de rester connectés à nous ! Demain,  rejoignez Florestal le Moine  dans la r...

Point de suture

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 Point de suture Ça y est La dernière feuille A touché le sol Ça y est Le vase a reçu La dernière goutte La dernière cartouche A violé le rideau du canon Je cherche la lumière Pour ne pas me perdre Et alarmer mes larmes Quand la douleur est analphabète Les cris ne s'écrivent pas Mes mains dessinent des illusions Pour déranger  Les entrailles de la noirceur qui m'étouffe Y'a-t-il un espoir Pour tous ces coeurs aveugles Qui ne lisent pas le braille Un pour le manchot Et ses rêves de demain Y'a-t-il une dernière mort Pour ma délivrance Florestal le Moine 30 novembre 2021 10h40 PM

Femme qui dort

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 Femme qui dort Quel est ce fil de mots doux Ce secret que tu susurres À l'oreille de ton oreiller Quel est ce S sifflotant qui sans cesse sillonne tes phrases sans sens Et quelle est cette danse Qui met en transe tes hanches Quelle est donc cet archet Qui a mis sous frissons Les cordes de ton violon Femme, à quel dieu autre que moi Te crois-tu accrochée En cramponnant si fort  La silhouette amorphe de tes draps Dis-moi quelle armée d'escargots A traversé à pied ta vallée En n'y laissant que tiédeur et limace Et quelle est cette aube qui de rosée A laissé ta fleur toute mouillée Femme qui dort, dis-moi De quel pays viens-tu Pour être autant essoufflée Quelle est cette crampe dans ton dos Ce spasme dans tes fesses Et surtout parle-moi de ce rêve étrange Qui te rend plus femme que mon homme Florestal le Moine Géométrie de la beauté Tous droits réservés

Portrait de nègre

 Portrait de nègre Son dernier effort Sa main poignant dans la broussaille Une gerbe d'herbe Comme pour ne pas tomber du globe Sa bouche béate Ouverte sur le vide Happant une bouffée d'air qui s'évade  Par l'échancrure sur sa carotide Il est même sans lui-même Le nègre qui vient, par la mort De s'échapper du monde de la servitude Il n'a plus un souffle pour la misère Son coeur désormais sans haine Et son front dégarni de sa rage Ne font plus qu'un avec la paix de la nature Son regard sans rêve Regarde en vain le bleu de l'azur Le vent ne chatouille plus sa conscience Regardez-le, le corps sans vie Gisant nu sur le sol Comme un tronc d'arbre carbonisé Regardez comme il est tranquille Pareil au sommeil d'une eau en seau Que nulle vague ne dérange Regardez-le : sans un sourire Pourtant empli de bonheur Regardez-le : le corps sans un souffle Regardez-le qui est libre maintenant Et c'est tellement mieux comme ça Florestal le Moine D'écho et de...

Les gens du nord

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 Les gens du nord Quand,  saoul, le soleil sort De la mer comme de son bain Les vagues bousculent la brise Qui s'en va serpenter Toutes les narines de la ville Quand le café annonce De son parfum coutumier Le bonjour du matin Et que la rosée enlève Du front de la cathédrale Les dentelles perlées de son jupon Pour redonner au visage de Notre-Dame La beauté de ses dix-sept ans Savez-vous ce que carillonne La cloche du cireur souriant ? Quel rythme tambourinent Les talons éculés des chaussures ? Savez-vous quel air fredonne Le bourdonnement des abeilles  Affolées autour du sirop de fresco ? Quelle mélodie fait s'étirer  Jusqu'à la déchirure  Le sourire des passants ? "Les gens du nord... Les gens du nord" Chantent en choeur tous les coeurs "Les gens du nord... Les gens du nord" Comme un mentra pour cueillir le bonheur Une gerbe de gloire à l'orchestre Tropicana d'Haïti et à la ville du Cap-Haïtien

Paradoxe

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 Paradoxe La mort existe Sans une date de naissance Ni un visage Par lequel la reconnaître La vérité est l'autre nom Que revêt le mensonge Lorsqu'il est nu Pour reculer Il ne suffit pas de ne plus avancer Mais de le faire dans l'autre sens C'est la vie qui décide Que les vivants soient mortels Sans qu'elle ne le soit pour autant L'amour hait la haine Et le bien va mal Quand le mal va bien Nous mangeons pour nous raffamer Et si l'on vit, ce n'est que pour mourir Florestal le Moine D'écho et de silence Nous suivre sur  INSTAGRAM