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Le femmoureux

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 Le femmoureux j'aime beaucoup plus les fleurs qui sont belles comme une femme et moins les femmes qui sont belles comme une fleur j'aime le teint cru frais comme le blouson du cresson il n'y a de plus pure littérature que l'huile de la sensualité entre les lignes non écrites des lèvres nues le regard lampadaire contre l'hiver des cœurs frigidaires il n'y a de plus sacré autel pour sacrifier un baiser  qu'une joue que l'on nous tende  souple et vierge comme celle d'un enfant ni de douceur plus fine que la soie en étant autant éblouissante qu'une étoile que la chère chair seulement  sertie de sa certitude naturelle j'aime les dents solitaires qu'un sourire dévoile et permet d'y voir nul autre artifice que leur blancheur d'Ivoire la splendeur de la femme est dans sa simplicité et le maquillage à outrance est une torture à la beauté Florestal le Moine Merci de rester connectés à nous ! Demain,  rejoignez Florestal le Moine  dans la r...

Anba wòb manzè

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 Anba wòb manzè IG : florestal_le_moine  Manzè kite m pale Se pa lestomak mwen Non ki glise Se verite a ki gen bled anba pye l Luil badijonnen woul li Ki fè tout koukouy ki pèdi fren Al klere anba wòb ou Lafimen pa moute san dife Dife w anba wòb ou  Lafimen w se nyaj lansan K ap fofile sot anba chita w Manzè raje w pa bay anvi sakle l non Wayòm vetivè ak sitwonèl sa pa p detui Toutotan bazilik trese tèt mòn ou Lakansyèl ap toujou jwenn bonèt Pou foure tèt chòv li Manzè depi dènyè fwa  Bouch mwen t al soule l nan sous ou a Ou pa janm kite m yon pa Sant anba wòb ou  Pa kite bonnanj mwen dòmi L ap takle pye lonbray mwen  Tout jounen tout lannuit Manzè o vin leve l non Vin leve malediksyon w lan Sou do lakonsyans mwen M anvi trankil Vin pran pwa grate w la Anba wòb ou pa kite somèy Nan je bwagèt mwen non M anvi sove nanm mwen Men kòman pou m fè ? M priye sèt sen, rele sètmil nachon Sant anba wòb ou rete la Devan pòt nen m Si w konn deransya Ki vin touche kòb sò...

À une femme

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 À une femme IG : florestal_le_moine  Toi qui portes sur ta tête La forêt d'Amazonie Et sur tes hanches Toutes les danses de l'Afrique Toi qui tisses ton sourire De toutes les couleurs du carnaval Et qui ne cours pas la mer Pour ne pas que tu enlèves son sel Toi qui caches sous le toit de ta jupe Plus de plumes que la basse-cour Qui gardes dans le creux de ta main Plus de souplesse qu'au pelage du fauve Toi qui quand tu fermes les yeux Éteins le jour et tues les étoiles Quand tu fermes la bouche Toi qui changes d'humeur Pour faire défiler les saisons Et fais que vieille soit la terre Toi qui au lieu de marcher Cadences pour ralentir le temps Et soulever suspens aux pouls Toi qui comme un rien, comme une chose M'effleures du regard et fais Que mon existence ne soit pas vaine Toi dont le front poli de marbre Nargue le ciel et largue le soleil Dans la honte de l'incapable Toi qui sans ton rire prives le monde De musique et fais que tous Les concerts jouent du silen...
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  L'haleine de Marlène Ton haleine, ô Marlène C'est la citronnelle Qui apprend à être folle C'est l'odeur du café Du gobelet fumant De ma grand-mère Ton haleine, ô Marlène C'est l'odeur de la terre Sous les premières caresses de la pluie C'est la menthe accidentée Dans une tasse de thé Ton haleine, ma Marlène C'est le ver de terre dans l'hameçon Quand elle veut que je sois poisson C'est le parfum frais de ma laine Sèche après lessive Ton haleine, ô  Marlène C'est l'encens des feuilles mortes Dans le lit de la ravine C'est le basilic en feu Dans le four d'une chicha Ton haleine est pour moi un appel Une soumission à ma nature d'homme Ton haleine, ma Marlène C'est la femme dans la vie Et la vie dans la femme Ton haleine, Marlène C'est toi dans mes poumons ISBN : 978-620-2-29897-1

Lady Elle

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  Lady Elle (bonus) La merveille, à l’autre bord de la rue, Se matérialise dans la beauté de l’invisible ; Et accroche à portée de cœur Ce que la volonté seule Ne saurait cueillir. Elle dessine sans faute  Ce que ma tête bête de poète Ne saurait faire  la confection. Sorcière sans grigri, fée sans baguette, Elle est une orgueilleuse jongleuse De charmes et d’envoutements. Ô ! quelle douce souffrance que de supporter, Sur mon cœur déjà amoureux Qu’elle prenait pour trône, La lourdeur des énormes mornes Qui lui tenaient lieu de fesses. Et en avant son buste porté Montre, entre la négligence de son décolleté, Les bijoux de sa poitrine Que les hommes appellent beautés, Et que les anges appellent dieux. Ô quelle séduisante querelle ! Elle marche pour avancer Et son postérieur têtu Comme une tête de mule Semble vouloir reculer ; Et tout ce litige dans son corps même Fait d’elle seule une majorette. Elle rit et dévoile, sur deux rangées, L’Incroyable qui était caché dans sa bouc...
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  La charade Si la beauté est la poésie Et que la poésie est la beauté Ma chérie, qu'en est-il de toi ? Moi Pour ceux qui encore  Ne le savent pas Je dis de la beauté Qu'elle est la marque De ton élégance 

Neil Amstrong

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 Neil Amstrong Avez-vous déjà vu Pendue au bout de son dernier fil Cette araignée morte et vaincue Par ses derniers efforts suspendue Connaissez-vous cette dépouille Celle de cette femme Hier, fesses tremblantes Yeux étincelants Poitrine époustouflante Cette paille dans le ventre du vent Algue dans l'étendue maritime C'est moi Je suis cet invalide Qui court la vie Que vers voie vide Ce nom que l'histoire Passait près d'oublier Ce grain dans le grenier Qu'on ne comptait pas Troisième roue de la carosse Roue cabossée Avant même d'être utilisée Je suis ce rien  Devenu Christophe Colomb Pour avoir découvert ton Amérique Pour être le premier À avoir foulé le sol de ta lune Je suis Neil Amstrong

Jenny

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Jenny Géraldine Leblanc L'apparence est trompeuse, certes. Vérité seigneur parmi toutes. La beauté est trompeuse. Celle de Jenny, c'est le diable, pas en personne, mais en magnificence. Un corps volcanique, une éducation finement taillée dans la pierre philosophale. Bref, une perfection. 30 ans, jeune encore, une carrière d'avocate à jalouser, rien ne lui manquait sinon... Pas de mari, pas d'enfants... Puisqu'il faut en avoir un, voilà quel était son seul souci : une famille, un foyer. Comment avoir un mari dans ce monde d'hommes chercheurs d'aventures quand on est belle comme peut-être ne l'est pas une sirène ? Jenny avait beau cherché et ce qu'elle pouvait voir dans les yeux et regards de hyène des hommes qui avec la déshabillaient, c'était le désir brûlant et l'appétit dément de dévorer sa chair souple, féline et, sans nul doute, sirupeuse. Elle valait mieux que cela pourtant. Instruite, elle méritait bien un mari, et pas n'importe le...