Cheveux noirs, cheveux gris
La vingtaine ornait son visage lisse,
Comme la fraîche pétale d'un jeune lys
Étendu sous la rosée d'une large prairie,
De toute la beauté d'une éternelle vie.
Elle marchait et portait sans le savoir,
Dans son sourire qui éclaire le jour,
De moi, le pouvoir de tout avoir
Rien qu'en me tendant ses souples joues.
Elle courait en laissant partout dans la ville
Un regard contagieux de la maladie
Qu'elle plaçait dans le charme de son argile,
Sa manière à répandre sa magie.
Elle allait et faisait agenouiller,
Les lèvres toute tranblantes, les yeux mouillés,
Sous une passion que je connaissais à peine,
Moi qui suis vieux d'une soixantaine.
Viens, mon enfant... viens que je te hante.
Viens, mon amour... viens que je te chante
Cette chanson d'un poème sans fin,
L'hymne de l'amour dont je t'aime est le refrain.
Allons, génisse, malgré le ciel et la terre...
Allons au loin bâtir cette chimère.
Allons leur dire toujours et partout
"Que l'âge n'est qu'un chiffre quand l'amour est tout."
©Florestal Le Moine
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La vraie tactique d'un écrivain qui vise à dribbler l'imagination de ses semblables réside dans vos coups de plumes.
RépondreSupprimerUn bon travail mérite ce qu'il mérite !!!!👏🏿👏🏿👏🏿
Merci de vos mots ! Ça nous intéresse.
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